Appui aux activités génératrices des revenus des femmes bénéficiaires du projet VGIF à travers les groupes d’entraide mutuelle
En marge de leur activité de l’élevage des poules du projet soutenu par VGIF , il existe la composante intitulé « Renforcement des capacités de gestion des membres des groupes d’entraide Solidaire » ,, Chaque groupe Solidaire est composé de 15 à 20 membres les bénéficiaires apportent une contribution mensuelle pour constituer un fonds basé sur le principe de Tontine en vue de leur autonomisation.
Jusqu’ici le projet a réussi à organiser des ateliers de formation sur la trésorerie, le calcul de gain, comptabilité et le principe de gestion des microcrédits rotatifs. A ce jour 4 groupes d’entraide solidaire sont opérationnels, constitués de 60 à 75 membres selon le cas.
Ils ont démarré en décembre 2016 avec leurs propres contributions mensuelles des bénéficiaires et fonctionnent avec deux caisses dont caisse rouge et caisse verte.
Les ressources des familles du village de l’agriculture de subsistance Les revenus, tirés de ces activités restent très faibles, compte-tenu des changements climatiques
Leurs conditions de vie sont particulièrement difficiles. Le droit d'emprunter pour une femme pour développer une Activité Génératrices de Revenu, c'est gagner en autonomie, en reconnaissance par les revenus qu'elle créé.
Des revenus complémentaires permettront aux familles de faire face à des récoltes plus faibles, de se nourrir plus convenablement en diversifiant les apports.
Les moyens financiers sont souvent le facteur limitatif pour développer une Activité Génératrice de Revenu.
Les femmes congolaises sont généralement celles qui tiennent les responsabilités familiales, cependant pour gérer leur famille elles ont généralement un budget très restreint voire inexistant.
Grâce au principe de microcrédit rotatif appliqué au sen des leurs groupes d’entraide nous avons pour ambition de stimuler l’entrepreneuriat.
Comment ça marche?
Lorsqu’une femme souhaite obtenir un microcrédit, elle doit soumettre son projet au comité des femmes du groupe d’entraide. Ce comité est composé de 5 femmes de confiance qui sont respectées dans le village. Celles-ci étudient la demande, statuent en fonction de leur faisabilité, définissent avec la candidate au microcrédit les modalités de remboursement et gèrent les sorties et les entrées d’argent pour l’ensemble des microcrédits accordés.
Les femmes qui ont eu recours au microcrédit doivent rembourser petit à petit la somme empruntée, et l’ensemble des remboursements va servir aux autres demandeurs. Les décisions se prennent au cours de grandes réunions au cours desquelles nous débattons avec les femmes du comité ainsi que des dizaines de femmes du quartier qui souhaitent y participer. Les réunions durent souvent longtemps et les débats peuvent être houleux, mais nous permettent de mettre en place de très beaux projets.