PROGRAMME DE GUÉRISON DES TRAUMATISMES

Catégorie : Projets et Réalisations

Appuyé par VGIF,
Projet N° 2016-1601MY

Pendant les séances de traumatologie, deux femmes courageuses ont partagé leurs histoires de viol et de rétablissement. Leurs histoires sont des histoires que toutes les femmes devraient entendre. Ils parlent d'hommes violents et de femmes souffrant de souffrances et de traumatismes; mais ils sont aussi des témoignages de guérison et de force.

Ces deux histoires sont sur un sujet que notre société discute rarement.
En vertu de nos lois actuelles, la «justice» exige une «preuve médicale» invasive et une «preuve» de «viol». Nous forçons une femme à se présenter à la Cour pour protester qu'elle ne s'est pas «soumise»; alors que les auteurs sont «innocents jusqu'à preuve du contraire» ... peu étonnant que tant de femmes profondément traumatisées restent silencieuses face à ce crime contre elles. Pourtant, leur guérison nécessite que leur histoire soit racontée.

. D'autres survivants de viol peuvent être encouragés dans leur quête de rétablissement et de guérison. Une seule autre femme peut apprendre comment être plus en sécurité dans notre communauté en apprenant comment une survivante de viol a vécu sa situation horrible.

Il est noté qu'après la violence sexuelle, la plupart des femmes veulent oublier ce qui s'est passé et retourner à la vie qu'elles menaient avant l'agression. La survivante désire être la personne qu'elle était avant et éviter de se percevoir comme irrévocablement endommagée par le viol ou l'abus sexuel. La confusion, l'humiliation et la souffrance sont courantes et contribuent au doute et au silence de soi.

Histoire 1,

Elle a été droguée, agressée physiquement et verbalement puis menacée avec un couteau avant d'être agressée sexuellement. Le couteau a été utilisé pour l'empêcher même d'envisager de partir, de la rendre si effrayée qu'elle ne pouvait pas agir, partir ou faire quoi que ce soit pour se protéger autrement que de subir la violence et le viol,
Dans le cadre de sa propre guérison;
Son espoir qu'un seul mot pourrait aider au moins un autre survivant à faire un pas de plus dans son propre chemin de guérison;
Sa confiance que cela aidera les autres femmes à éviter de subir la même expérience; et
Donner les moyens aux alliés (amis / famille / compagnons de travail) de mieux soutenir une femme traumatisée

Histoires de femmes guéries d'un traumatisme
Pour nous connaître et nous rétablir pleinement, nous devons raconter nos vies et partager nos histoires avec les autres. Surtout quand il y a eu de la violence sexuelle, nous devons rassembler les morceaux de mémoire non intégrés, et nous rendre à nouveau nos histoires. Cependant, raconter un traumatisme ne nécessite pas de raconter chaque partie du viol ou de l'abus sexuel, ou même de se souvenir de tout ce qui s'est passé.
Sans cette expérience de «ressenti ressenti», nous devenons de plus victimes de notre sentiment d'être soi-même honteux. Mais le tabou entourant la violence sexuelle est réel, et parler de la violence sexuelle aux autres peut être compromettant, voire dangereux pour certaines femmes. Le rétablissement implique également de cesser d'avoir peur de ses souvenirs de ce qui s'est passé.

Traitement

Le traitement est le plus réussi lorsqu'il est associé à des efforts personnels pour créer la sécurité et la paix dans la vie quotidienne. Pour moi, cela incluait, l'exercice régulier, et les liens profonds avec les gens que j'aime et en qui j'ai confiance (surtout mon mari). Bien sûr, tout le monde a des moyens uniques de créer la sécurité et la paix, mais tous doivent en faire des priorités dans leur vie.

Le rétablissement implique également le sentiment de faire partie de la société sans craindre de nouvelles violences, ou la peur de représailles pour se protéger. Les survivants partagent peut-être cet aspect du rétablissement avec toutes les femmes. Aucun d'entre nous ne se sent vraiment en sécurité lorsque le viol et les abus sexuels se produisent avec régularité et impunité comme ils le font aujourd'hui