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PROGRAMME DE SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE

La santé sexuelle peut-être définie comme un état de bien-être physique et émotionnel et inclut la capacité à éviter les grossesses non désirées, les avortements à risque, les IST dont le VIH-SIDA, et toutes les formes de violences sexuelles.

Selon l’annuaire statistique de 2014 sur la démographie de la République Démocratique du Congo ., 60 % des habitants ont moins de 20 ans et ce sont surtout les jeunes, alors qu’ils débutent leur vie sexuelle, qui doivent savoir comment se protéger contre les maladies, la violence et l’exploitation.
Leur procurer des services et de l’information, n’encourage pas à la dissolution des mœurs, mais au contraire favorise davantage de respect mutuel et de responsabilité partagée.

La question de la reproduction concerne tous les citoyens et les adolescents et jeunes ne sont pas en reste. Toutefois, il y a lieu que la question soit débattue tête froide sans passion pour une solution devant mettre tout le monde à l’aise

Dans le but de sensibiliser les jeunes filles à éviter les maladies liées au sexe et de contracter des grossesses non désirées, et aussi i nformer les jeunes sur leur santé reproductive et leurs droits - y compris le droit à la contraception – les encourager à prendre leurs responsabilités et à avoir des comportements sexuels plus sûrs, ce qui contribuera à réduire le risque d’infection à VIH., l’association PEUPLES SANS VOIX s’investit dans ce programme depuis 2017.

Ce programme de DSSR (Droit sur la santé sexuelle et reproductive) s’articule autour des activités suivantes :

1. Campagne de sensibilisation des jeunes filles et femmes sur les droits et la santé sexuelle et reproductive .

Cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la 3e étape d’exécution de ses activités relevant de la santé reproductive, planification familiale.

« Pour atteindre les jeunes, il est primordial qu’ils sentent un climat d’intimité et de détente » déclare l’animatrice Sociale RIZIKI Alice « Dans ces classes, ils peuvent partager leurs inquiétudes et obtenir des réponses. Partout ailleurs, ils pourraient se sentir honteux, c’est pourquoi nous travaillons avec des formateurs qui sont aussi jeunes et en qui ils ont confiance ».

Certains des formateurs masculins plus jeunes travaillent principalement avec les garçons et les adolescents. Dans le cas où les élèves auraient besoin de conseils plus approfondis, ils sont aiguillés vers le Centre de santé où un dispensaire convivial s’occupe exclusivement de recevoir les jeunes qui veulent en savoir plus.

Un débat dynamique d’une heure qui remet en question les perceptions traditionnelles tadjikes sur des questions telles que les droits des hommes et des femmes et la santé reproductive, toute en conservant le respect des traditions – le respect des aînés et de la communauté. Bien que les programmateurs doivent toujours esquiver certains termes tels que « préservatifs » (parlant dans ce cas de « protections »),

PSV attend avec impatience le jour où les débats deviendront encore plus ouverts, où les jeunes de tout le pays sauront comment faire pour se protéger contre le VIH et où obtenir un traitement s’ils sont contaminés, et où les personnes vivant avec le virus seront traitées avec le même respect que toutes les autres personnes. « C’est parce que 82 % des jeunes interrogés déclarent n’avoir jamais entendu l’essentiel des informations qu’ils ont sur le VIH , le droit à la santé sexuelle et reproductive.

« Le premier élément fondamental que nous voulons faire comprendre à tous ces jeunes surtout aux jeunes filles, c’est un changement de comportement, une prise de conscience. Nous les informons sur les méthodes de contraception, les méthodes saines qu’elles doivent adopter vis-à-vis de leurs conjoints et dans la vie. il sera organisé des causeries éducatives à travers des communications interpersonnelles dans les communes visitées entre les clubs e) et des causeries avec les grandes personnes.

Séance de formation des jeunes pairs éducateurs par l’animatrice sociale Riziki Alice .

Photo : Cette jeune fille –mère âgée de 23 ans reçoit les conseils d’un professionnel sur sa santé sexuelle et reproductive ( Kaniola, RDC)

Nous donnons des conseils et prenons si nécessaire un avis auprès de professionnels (gynécologue, conseillère conjugale, psychologue).
Ils peuvent évoquer en toute liberté et en toute confiance les problèmes de leur vie affective et sexuelle. Ils reçoivent également des Conseils quant à une grossesse désirée ou non désirée et sur tous les aspects de la vie sexuelle et reproductive.

2. Sensibiliser la jeunesse par le biais de pairs éducateurs

L’absence d’information sur la santé sexuelle et reproductive peut s’avérer très problématique en termes de santé publique.

Suite à nos interventions de sensibilisation dans les établissements scolaires, nous avons rencontré de nombreux jeunes enthousiastes qui voulaient spontanément adhérer à notre association. Devant cet engouement et sachant qu’une information a plus de poids si elle est véhiculée par un camarade du même âge, nous avons décidé d’organiser une formation d’éducateur en santé sexuelle et de la reproduction pour les jeunes. Ainsi 32 jeunes pairs éducateurs en milieu scolaire ont été formés en 2017.
En 2018 , ce sont 16 jeunes issus du milieu informel ont été sélectionnés pour une formation organisée en 2 modules sur la santé sexuelle et reproductive.

En République Démocratique du Congo (RDC) , certaines croyances populaires entraînent des comportements dangereux.

Pour sensibiliser la jeunesse aux bonnes pratiques, la première urgence est de s’appuyer sur la mobilisation de pairs éducateurs. A Walungu Centre,, l’équipe de l’association PEUPLES SANS VOIX a recruté 10 pairs, sélectionnés sur base des plusieurs critères : capacité à transmettre un message sanitaire avec sérieux ; aptitude à mobiliser la jeunesse ; proximité générationnelle avec les bénéficiaires des centres de santé et écoles de la chefferie de Ngweshe .

Les futurs pairs ont ensuite été informés pendant plusieurs jours sur une grande variété de sujets : puberté ; maladies infectieuses ; grossesse précoce ; pratiques traditionnelles néfastes…

L'approche proposée est celle de la paire éducation dont les acteurs sont issus même du groupe des adolescent(e)s et jeunes qui seront les sources d’informations en matière de santé sexuelle et reproductive auprès de leurs camarades après leur formation

Les pairs éducateurs sont les sources d’informations en matière de santé sexuelle et reproductive et les relais auprès des populations cibles et l'existence d'une mutuelle de santé des jeunes.

Les résultats escomptés sont: l’accès des adolescentes et des jeunes femmes à une éducation de qualité sensible au genre et adapté à leur cadre de vie; le renforcement des liens entre, les secteurs de l’éducation et de la santé; une éducation sexuelle complète de qualité ; l’accès à des environnements d’apprentissage sûrs, inclusifs et propres à promouvoir la santé; la disponibilité de données fiables sur l’éducation sensibles au genre, entre autres.

3. Promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes scolarisés et déscolarisés

Les jeunes et adolescents sont confrontés à des problèmes notamment en santé sexuelle et de la reproduction. Ces difficultés sont liées entre autres à l’accès aux services de santé de la reproduction, sexualité précoce, IST/VIH-SIDA, grossesses précoces et/ou non désirées, avortements clandestins, et des conséquences des mauvaises habitudes telles les violences sexuelles , harcèlement sexuel en milieu scolaire par les garçons des filles , etc.

Pour ce qui est de l'Association PSV, de 2017 à 2018, elle a mené des activités de sensibilisation sur les IST/VIH-SIDA, les unions forcées et ou précoces par le théâtre forum, sur la santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes (SSRAJ).

Une approche de mobilisation sociale des adolescents/es, jeunes pour la promotion de leur Santé Sexuelle et Reproductive est développée dans les aires sanitaires de KANIOLA à travers une stratégie qui sera sous la maîtrise d’œuvre de l'Association PEUPLES SANS VOIX disposant déjà d’un potentiel de ressources humaines administration, animateurs et animatrices, superviseurs).

4. Enquête sur les opinions sur l’éducation sexuelle et les acteurs préférés des jeunes et adolescents organisée dans les écoles secondaires dans la chefferie de Ngweshe 2018.

Face aux problèmes de santé liés au sexe (plaie, sécrétions), des douleurs « du bas ventre » pour les filles, ou « du dos » pour les garçons, les jeunes ne fréquentent généralement les centres de santé qu’en seconde intention. Pour la plupart des filles et garçons, l’automédication ou le traitement traditionnel est d’abord essayé excepté la catégorie des jeunes filles-mères de 20 à 24 ans non scolarisées qui font spontanément confiance aux centres de santé (personnel médical).

Il est connu dans de nombreux pays africains que les jeunes recourent habituellement aux soins de santé de base qu’après échec de l’automédication, des plantes médicinales ou du traitement traditionnel

Certaines études ont montré que le recours aux guérisseurs traditionnels et aux officines pharmaceutiques est privilégié pour la prise en charge des IST à côté des hôpitaux et des dispensaires publics parce qu’ils fournissent des services confidentiels, offrent un traitement rapide et permettent aux patients de payer en plusieurs fois

Il est donc très important de renforcer les compétences de ces différents acteurs en RDC de manière à les rendre plus aptes au partage de la bonne information devant contribuer à une meilleure éducation sexuelle des jeunes dans leurs champs d’action respectifs. Par ailleurs, dans l’optique de l’identification des contenus et d’approches d’interventions innovantes au sujet de leur santé sexuelle et de la reproduction, les jeunes doivent être considérés comme des acteurs sociaux capables d’orienter le processus, et non comme des objets incapables de décisions et d’action, ou de simples bénéficiaires des programmes préconçus pour eux par des adultes

Photo ; Echantillon des jeunes filles et garçons enquêtés sur le DSSR.

Ils ont dit dans leurs propres termes

Pour les filles et garçons de 10-14 ans ; Pour la majorité des enquêtés les problèmes liés au SIDA, IST, grossesses non désirées, ils sont à l’aise d’en parler avec les amis, les pairs éducateurs et parfois avec les parents

« Il nous faut un accompagnement éducatif sur tous les plans. Avec les éducateurs d’ONG par exemple, on peut parler ouvertement de la sexualité, mais ils doivent garder nos secrets. (Garçon scolarisé de 14 ans, Walungu Centre).

« Ma mère est ma meilleure conseillère, c’est elle qui me dit ce que je ne peux pas faire avec les garçons » (Fille scolarisée de 14 ans, Walungu, RDC).

Pour les filles et garçons de 15-19 ans ; Pour la majorité, les amis, les personnes expérimentées, le personnel de santé, les pasteurs, les enseignants, sont des répondants idéaux pour l’éducation sexuelle, les parents ne sont pas acceptés.

« C’est mieux de discuter de ses problèmes intimes avec les amis de notre époque, car entre nous on se comprend mieux, mais pour d’autres sanitaires on se confie au personnel médical, car connait beaucoup et il sait garder le secret ». (Garçon scolarisé : 18 ans, Malangiro , Territoire de Walungu, Sud Kivu)

« J’ai besoin de connaître toute la vérité sur la sexualité, mais personne ne me donne des leçons complètes. J’apprends des choses par ci par là, mais je n’ose jamais en parler à ma mère et surtout pas avec père » (Fille scolarisée : 19 ans, Cibanda/ Walungu Centre)

Pour les filles et garçons de 15-19 ans ; La majorité préfère en parler avec les ainés, le personnel médical, les enseignants, les prêtres (pasteurs et autres encadreurs des églises qui sont beaucoup plus sûrs, plus prédisposés)

« Il faut que l’on nous aide à résoudre les problèmes sexuels, mais on n’est pas encadré, on a besoin des informations sur la manière de se comporter, de vivre l’amour et de se préparer pour le mariage » (Garçon apprenant métier, 22 ans Mugogo, Sud Kivu) »

« Si l’on pouvait nous aider à assumer des responsabilités par l’apprentissage des métiers ou d’autres activités génératrices des revenus, cela nous aiderait à ne plus être tenté à avoir des relations sexuelles non contrôlées avec comme conséquences, les grossesses non désirées » (Fille mère célibataire, 24 ans, Kaniola, Terrioire Walungu)

Au-delà de 15 ans, la majorité des jeunes de deux sexes enquêtés, sont convaincus que le fait d’avoir un copain ou copine est une nécessité qui procure du plaisir et l’expérience pour les garçons.

Pour certaines filles : « ces relations de copinage permettent de résoudre les problèmes que les parents ne couvrent pas. C’est aussi une activité qui soulage et prépare les jeunes filles au responsabilité au foyer ».

Par contre, certains parmi les moins de 20 ans, perçoivent la parentalité précoce comme un malheur, car c’est une grande responsabilité pour ceux qui dépendent encore des parents.

« C’est normal pour un jeune d’avoir des copines, car elles sont sources de plaisir, elles réchauffent et comblent certains soucis de la vie en cette période de jouissance » (Garçon scolarisé de 17 ans, Bideka, Territoire Walungu).

« Avoir une copine permet de satisfaire les besoins sexuels afin d’éviter le trop plein des spermatozoïdes qui risquent de causer des malformations au dos » (Garçon, 18 ans, Kabare

« Je ne veux pas être mère à mon âge, je serai l’objet d’une moquerie, je serai qualifiée d’une femme fanée ou flasque et je serai la honte de ma famille » (Fille non scolarisé de 15 ans , Cindubi )

« Je suis encore élève, et suis encore sous l’éducation de mes parents, c’est un malheur d’avoir un enfant .Je serai privée de certains droits par mes parents et cela peut compromettre la poursuite de mes études » (Garçon scolarisé de 16 ans, Burhale, Ngweshe)

Filles et garçons de 20 -24 ans : Face à cette éventualité « paternité ou maternité précoce indésirée, la majorité des jeunes de deux sexes ( les filles surtout déjà mères), sont convaincus que le fait d’avoir un enfant à cet âge est une occasion pour laisser les traces de leur expérience et d’avoir quelqu’un qui pourra aider à l’avenir. C’est aussi un motif de fierté pour prouver que l’on n’est pas stérile)

Certains garçons pensent la même conception, d’autres sont d’avis contraires.

De façon spécifique : « les copains sont très indispensables pour se partager les expériences, réfléchir le destin commun ; faire l’amour ou encore ils complètent l’argent pour certains besoins là où les parents ont failli. » (Fille –mère, 22 ans, Walungu).

« Avec les copains, on acquiert une certaine expérience indispensable avant de se marier au lieu d’aller découvrir tout chez son mari » (Fille de 22 ans, Cibanda ).

5. Des séances de sensibilisation sur le planning familial aux jeunes femmes de Malangiro

Beaucoup d’avortements et de mortalité sont signalés très souvent chez les jeunes femmes et filles au sein des communautés ou nous intervenons dans le territoire de Walungu en province du Sud Kivu, RDCongo.

C’est ainsi que PSV organise des rencontres collectives sur les thèmes de la prévention : santé, sexualité, planning familial, contraception, vie conjugale, violence faite aux femmes, à destination des jeunes filles et des femmes.

Les animatrices partent du principe que toutes les personnes sont en capacité d’apprendre auprès d’autres personnes, de manière à pouvoir ensuite faire des choix éclairés concernant leur sexualité.

Cette pratique de terrain encourage le débat, le questionnement et la confrontation des perceptions sur un mode égalitaire. La démarche d’éducation populaire se définit dès lors, pour le Planning, par les mots suivants : conscientisation, empowerment, féminisme, émancipation et responsabilisation

Photo : Des rencontres des femmes autour sur le planning familial

La décision du moment d'avoir un enfant ou le nombre d'enfants désirés relève du droit fondamental de l'homme. La planification familiale offre des services qui permettent aux personnes d'avoir le nombre d'enfants qu'ils désirent, d'éviter les grossesses non désirées, de réduire le risque de transmission des IST/VIH/SIDA et d'améliorer la santé de la mère et de l'enfant.

Les animatrices commencent par sensibiliser les femmes qui sont à majorité analphabètes ou semi analphabètes de comprendre les bienfaits du planning familial qui offre beaucoup d’avantages sur leur santé, leur famille et pour la communauté.

Pour la mère : l es animatrices expliquent aux participantes qu’en pratiquant le planning familial, les femmes peuvent éviter des grossesses trop nombreuses ou trop rapprochées, la contraception évite les grossesses non désirées et les risques d'avortement provoqué avec son cortège des complications s'ils ne sont pas faits dans les conditions médicales de qualité, d'améliorer la santé de la mère et de l'enfant.

Pour l’homme : Les hommes, comprennent différemment les messages de planification famille que les femme, trouvent que les raisons financières représentent la principale motivation de l'emploi de la planification familiale alors que les femmes trouvent que c'est la santé et le besoin pour la mère de se reposer qui sont le principales motivations de l'utilisation de la planification familiale. Comme l'homme est le soutien de la famille, la planification est importante pour lui dans le cadre de la proposition des ressources utilisables dans la famille car avec la planification familiale est un moyen d'alléger les difficultés économiques du foyer.

c) Pour l’enfant : L'espacement des naissances aide à protéger la santé des enfants. Un enfant conçu plus de deux ans après la naissance de son aîné a plus de chance de survivre qu'un enfant conçu, plus tôt. La planification peut également réduire la mortalité néonatale et infantile. L'espacement de naissances de plus de deux ans d'intervalle peut sauver chaque année les vies de millions de nourrissons et d'enfants.

d) Pour la communauté et la nation entière : L'aide que la planification familiale apporte aux individus et à leurs familles peut avoir des conséquences positives pour la communauté et la société. Une meilleure santé pour les femmes, les hommes et les enfants avec comme résultat une population plus productive. Le nombre de grossesses non désirés et d'avortement peut être réduit. C'est ainsi que les indicateurs de développement d'un pays peuvent être utilisés en fonction du nombre de citoyens à servir.

Dans les discussions et débats entre femmes , il s’est dégagé deux tendances ; une tendance ne souhaitait pas appliquer le planning , car leurs maris veulent avoir beaucoup alors que plusieurs d’entre elles donnent naissance par voie de césarienne.

 

Elles ont dit :

« Neema explique : Moi , mon mari peut comprendre la nécessité du planning familial. J’ai déjà donné naissance difficilement par Césarienne et tout le monde me croyait morte. Mon mari a pleuré pendant une semaine surtout que les moyens financiers faisaient défaut pour payer les frais de l’hôpital et de l’intervention. J’ai dû passer un mois à l’hôpital, par manque de l’argent pour payer les frais de sortie. Moi je vais influencer mon mari à venir lui-même écouter les enseignements qu’on nous donne sur le planning ainsi ma vie et celle de ma famille sera épargnée a-t-elle conclu. »

 

Faida s’exprime : « Nos coutumes donnent le privilège au mari de décider à lui seul le nombre d’enfants qu’il peut avoir jusqu’à la ménopause de la femme. Ils oublient que nous ne sommes pas des machines. A l’âge de 26 ans , j’ai déjà donné naissance à 7 enfants ,. Mon mari est un chômeur et trois de nos enfants sont mal nourris « kwashiorkorés » Si j’avais des connaissances de planning bien avant de concevoir chaque année, cette situation ne m’arriverait. Moi aussi je demande que nos maris soient invitées dans des séances de planning familial, car nous-mêmes comme femmes, n’avons pas le droit d’oser parler de ces choses au mari sans être considérée comme une femmes insoumise, qui crache sur la coutume ».

Impact de ces séances : Un grand nombre de femmes viennent avec leurs maris dans les séances de planning et ils jurent que seule la planification peuvent non seulement épargner les vies des leurs femmes, mais aussi des enfants qui seront bien nourris et l’économie familiale épargnée à cause des dépenses et même des endettements en préparant la maternité de la femme.

 

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