La justice populaire à Bukavu DR Congo pour venger les victimes de la criminalité.
© Février 2016, Par Odette IRANGA, Technicienne en Développement Rural.
Niveau de technicité : A0.
Secrétaire Exécutive chez Peuples Sans Voix
Bukavu est une ville à l’Est de la RD Congo comptant plus d’un million d’habitants dont plus de 85% sont des chômeurs. Il y règne une recrudescence de criminalité, les assassinats et meurtre de paisibles citoyens tués à domicile ou en cours de route, car il y a circulation incontrôlée d’armes à feu détenus par les anciens miliciens ou les anciens rebelles démobilisés.
Les enfants (bandits) de la rue dits ‘’ Maibobo’’ se promènent eux aussi avec des objets tranchants (couteaux, lames de rasoir) qu’ils utilisent pour
Malheureusement la police après avoir mis les mains sur les malfrats , elle les relâchent 2 à 5 jours après , alors la population pour mettre fin à ces attaques ont développé une stratégie de solidarité : se munir chacun dans sa maison un tambour, sifflet , pour encercler les bandits, une fois attrapé les bandits , ils sont tués à coup de pierres ou brulés vifs , bien qu’il existe un loi interdisant la pratique appelée « justice populaire »,.
Cette pratique de justice populaire a entrainé la baisse du banditisme, des assassinats et aujourd’hui, un grand nombre de ces malfrats ont quitté la ville de Bukavu vers le village où ils mêmes commettent des s désolations. Cette pratique de maitriser les bandits est appelée solidarité Bukavu force vive.
C’est ainsi que n’ayant plus confiance aux autorités, la population a développé la justice populaire consistant à se faire justice soi-même par le lynchage du bandit capturé : ici on le brule vif ou on le tue à coup des pierres pour donner la leçon à d’autres bandits qui oseraient s’aventurier, car ils subissent le même sort (justice populaire).